Film « Dans les pas de l’Arménie »
ABM Rennes
Maison de quartier de Villejean
2 Rue de Bourgogne
35000 RENNES
Film de 40 ’ suivi d’un débat avec le public.
Réalisateur : René Simon
Présentation de ce voyage en Arménie.
Un voyage réalisé en 2018. Un petit groupe composé de quatre français et de trois belges. Pris en charge par une agence, nous randonnons chaque jour et dormons souvent chez l’habitant.
L’Arménie enclavée, dont la taille officielle ne dépasse guère celle de la Belgique, a des frontières taillées en dents de scie. Ses voisins : la Géorgie, l’Azerbaïdjan, l’Iran et la Turquie.
Le génocide arménien hante Erevan – la capitale – et ses habitants.
1,5 million de morts au printemps 1915.
Une pointe de granite — haute de 44 mètres — symbolise la renaissance de la Nation.
Le 21 septembre 1991, l’Arménie proclame son indépendance et quitte le bloc soviétique. Les villes et les véhicules portent toujours le témoignage de l’occupant antérieur.
L’Eglise arménienne n’a plus — comme sous l’URSS — à se cacher et à pratiquer des baptêmes clandestins. La foi arménienne ne fait aucun doute.
Neuf arméniens sur dix revendiquent leur appartenance à une Eglise chrétienne.
Parmi eux, on compte 90 % de chrétiens apostoliques, 7 % de catholiques et 3 % de protestants.
Du point de vue énergétique, l’Arménie dépend toujours de la Russie et notamment de la société Gazprom pour le gaz.
C’est à pied qu’on prend le mieux la mesure du pays, la gentillesse de ses habitants. Mais, dans la steppe d’Arguitchi, semée d’herbes folles, nous sommes seuls mais libres de contempler ce paysage.
Pays de montagnes et de plateaux, l’Arménie a une altitude moyenne de 1 600 mètres qui accentue les rigueurs de son climat continental. En outre, les terres arables sont rares.
En quittant le sud du pays, nous longeons la frontière turque à travers les terres fertiles de l’Ararat. Bien vite, nous sommes subjugués par le Mont Ararat, l’emblème du pays aux cimes enneigées, exilé en Turquie, au grand dam des Arméniens.
Nous passons en peu de temps de la campagne profonde à la capitale de l’Arménie, Erevan, aux rues bondées aux heures de pointe, notamment celle de l’avenue Mesrop-Machtots.
Construite en 782 avant notre ère, Erevan est l’une des plus anciennes villes du monde. Elle devient capitale en 1918.
Bâtie sur sept collines, elle connaît son développement sous l’ère de l’URSS.
Elle compte aujourd’hui environ 1 million d’habitants.
Lors de notre séjour, nous avons rencontré des exilés du Haut Karabagh du conflit des années 1990, à dominante arménienne, région autonome enclavée en Azerbaïdjan. De septembre 2020 jusqu’à ce jour, l’Azerbaïdjan tente de reprendre ce Haut Karabagh... voire d’envahir l’Arménie ! Va-t-on vers un nouveau génocide dans cette partie du monde oubliée des instances internationales ?